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- Consolider la plateforme d'outils de prospective
- Quatre programmes structurants
- Animation de la communauté scientifique et formation
- Développement des outils de modélisation prospective TIMES-France et TIAM-FR
- Développement d’un outil d’archivage centralisé pour les modèles Markal/TIMES : plateforme MCOPM
- Les rapports d'activités de la Chaire
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- Les Journées de la Chaire Modélisation prospective
- 2018 - Trajectoires bas carbone
- 2017 - Transitions énergétiques internationales
- 2016 - Une prospective de l’après COP21
- 2015 - COP21 et les négociations Climat au prisme des modèles de prospective
- 2014 - La transition énergétique au prisme des modèles de prospective
- 2012 - Transitions énergétiques dans un monde en recomposition
- 2012 - Le rôle du nucléaire après les événements de Fukushima
- 2011 - Visions croisées sur l'avenir du nucléaire après Fukushima
- 2010 - Les enjeux des négociations climat pour les pays à croissance rapide
- 2009 - Préparer l'après Copenhague : les nouvelles frontières de la modélisation prospective
- 2008 - Colloque inaugural de la Chaire Modélisation prospective au service du développement durable
- Les séminaires des partenaires de la Chaire
- 2017 - SCHNEIDER ELECTRIC - La « Smart energy » dans tous ses états
- 2016 - GRTgaz - L’énergie et l’évolution de nos modes de vie
- 2016 - EDF - Du bon usage des modèles et des scénarios énergétiques
- 2013 - ADEME - La transition énergétique au prisme des scénarios de prospective
- 2012 - SCHNEIDER ELECTRIC - Smart cities et prospective : Une contribution à RIO+20
- 2010 - TOTAL - Décisions politiques et économiques face aux enjeux énergie-climat
- Les séminaires de la plateforme de modélisation prospective
- 2018 - Dimension macroéconomique et financière de la transition
- 2018 - Dimensions technico-économiques de la transition
- 2017 - Dimension macroéconomique et financière de la transition
- 2017 - Dimensions technico-économiques de la transition
- 2016 - Dimension macroéconomique et financière de la transition
- 2016 - Dimensions technico-économiques de la transition
- Conférences des Nations Unies sur les Changements Climatiques
- Les évènements des laboratoires fondateurs
- 2018 - L'Hydrogène, vecteur énergétique du futur ?
- 2018 - Le rapport spécial 1.5°C du GIEC
- 2017 - Transition énergétique : les déchets ne sont pas en reste
- 2017 - MINES ParisTech Research Day
- 2017 - Triggering the Low Carbon Transition: articulating carbon pricing and climate finance
- 2016 - Les MICROGRIDS : Pourquoi, pour qui ?
- 2016 - Comprendre la COP21 et ses suites
- 2015 - Contributions à la préparation de la COP 21
- 2015 - 68eme Worshop International de l'ETSAP
- 2012 - Regards croisés sur la politique énergétique de la France et de l'UE
- 2012 - Enjeux de la bioénergie dans les scénarios prospectifs de long terme
- 2012 - La modélisation Economie - Climat - Carbone pour le prochain rapport du GIEC
- 2012 - Modéliser la ville face au changement climatique
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Consolider la plateforme d'outils de prospective
La vocation centrale de la Chaire MPDD reste la construction d’outils numériques capables de produire des images cohérentes du futur et des sentiers de transition vers ces images de façon à éclairer le décideur, public comme privé, sur les conséquences sur le moyen, le long et le très long terme des décisions prises aujourd’hui. Le cœur du dispositif réside dans l’articulation entre des modèles d’optimisation et des modèles d’équilibre général hybrides. Son objectif est d’assurer
- un dialogue entre approches d’ingénieurs et approches économiques,
- la prise en compte des interfaces entre le secteur énergétique, d’autres secteurs d’activités concernés par les enjeux de développement durable et la dynamique macroéconomique et
- la capacité de travailler à plusieurs échelles géographiques et de réconcilier différentes échelles temporelles.
Le renforcement de la capacité de dialogue entre modèles d’ingénieurs et d’économistes s’effectuera dans deux directions :
- une nouvelle vague de construction de matrices de comptabilité ‘hybrides’ assurant la compatibilité entre comptabilité sociale, bilans énergétiques, indicateurs physiques d’activité et données sur la distribution des revenus ;
- l’exploitation de la déclinaison des versions régionales de TIMES et des potentialités du bouclage macro MarkAl-MACRO et d’IMACLIM-S/Nexus, en particulier après la finalisation du couplage TIAM - IMACLIM-S pour l’Europe.
Le développement des interfaces entre énergie et d’autres domaines d’activité portera sur :
- L’intégration des arbitrages sur les usages de l’eau dans plusieurs secteurs (énergie, industrie, agriculture) pour explorer les tensions qui en résultent, et la manière dont le changement climatique est susceptible de les exacerber ;
- Une prise en compte plus fine dans les modèles des biocarburants et des technologies de capture et séquestration du carbone (CCS) afin de cerner les contraintes au déploiement de ces filières techniques à plusieurs échelles et d’examiner comment l’affectation d’une part croissante des sols aux usages non alimentaires se répercute sur les rentes foncières et les prix des aliments ;
- L’intégration des dynamiques urbaines (modèles d’agglomération urbaine et modèles de systèmes de villes) pour mieux cerner la formation des besoins de mobilité, les cohérences techniques entre forme des villes et choix modaux et in fine les demandes de carburant classique. L’enjeu est, en sus de la prise en compte des marchés de l’énergie, de l’immobilier et du travail dans un même cadre, d’introduire de façon explicite les infrastructures de transports et leur impact sur les dynamiques spatiales à l’échelle inter et intra urbaine comme à l’échelle internationale ;
- Le développement d’une représentation minimale i) des circuits financiers pour intégrer les flux de capitaux et les décalages entre la formation de l’épargne et son re-investissement en activités industrielles et infrastructures et ii) des dettes des Etats pour tenir compte des contraintes sur les financements publics.
La spatialisation et l’articulation d’échelles temporelles visera à saisir les implications de politiques qui se déploient nécessairement à plusieurs niveaux, du global jusqu’au local, et l’impact de phénomènes de différentes natures. Cette intégration soulève néanmoins des obstacles méthodologiques importants, que l’on abordera à l’occasion de trois thématiques principales :
- la modélisation des réseaux pour la gestion des sources de production intermittente d’électricité [cf. section II] à travers une réconciliation d’approches de court et long terme et des échelles spatiales;
- la prise en compte des infrastructures de transport et de l’hétérogénéité des sols [cf. supra] ;
- la « descente d’échelle » entre modèles d’équilibre général globaux et les modèles d’équilibre aux échelles nationales.